Abordons aujourd’hui les solutions pour que cela se passe mieux , et que Mr ronchon ou Mlle clochette , coopère un peu , en partant du principe que son refus est motivé par autre chose qu’une flemmingite aigüe .
Tout d’abord bien expliquer aux enfants que l’ief est un choix, le leur comme le votre .
- Vous donner de votre temps ( et je sais combien dans une journée) , parfois vous avez stoppé votre activité , vous êtes obligé de faire quelques sacrifices ( réduire les dépenses,les sorties etc…)
- Votre enfant , a accepté de na pas aller à l’école et d’apprendre à la maison, il doit donc s’y mettre .
Rappelez lui aussi ,que vous parent avez des comptes à rendre à l’inspecteur et que s’il ne fait « rien » alors vous aurez des ennuis qui au pire le reconduiront à l’école sans aucun choix ,cette fois .
Maintenant le côté pratique , n’étant pas muni de baguette magique, tout ne se fera pas en un jour . Il m’aura fallu 3 ans pour faire écrire , sous la dictée, 10 lignes à mon fils ,et ce lisiblement et sans ronchonner .Vous constaterez que je suis bien plus têtue que lui …
Donc si votre enfant ne veux pas, il doit y avoir une raison cachée , soit c’est trop difficile, il a peur de « rater » , il est fatigué etc… et si vous lui autorisiez à « zapper » un exercice par jour ? Une sorte de joker : « je passe ceci » . Mais attention, une seule fois et un exercice sans moyen de parlementer, à lui ou elle de bien utiliser son joker .
Ou une horloge a bonne humeur ! Ce sont des systèmes pour le comportement en classe bien souvent . Mais là pour que votre enfant visualise votre état à vous . Car c’est extrêmement énervant et fatiguant d’avoir un enfant comme ça , et ce chaque jour.
Voici une liste de mots clé pour vos recherches :
Il y a un risque en pratiquant l’ief, bien souvent l’on vous dit que ça rapproche, soude les familles, c’est vrai . Mais d’un autre côté , si c’est toujours conflictuel ça peu vite dégénérer et se répandre au sein de la famille . Car trouver un juste équilibre entre la maman ou le papa et le parent instructeur que vous êtes, n’est pas si simple .
Apprenez à dire à votre enfant que « son comportement » , vous fait mal, vous rend triste, fatigué, en colère etc… Et que si vous (deux) ne trouvez pas une solution cela va s’aggraver . Vous faites plein d’efforts , mettez des solutions en places etc… qui malheureusement échouent à chaque fois.
Et s’il ou elle à une idée c’est le moment d’en faire part , sinon , c’est bien lui ou elle qui pourri la situation et en devient totalement responsable . A la maison, il m’arrive ( oui, ce n’est pas tous les jours rose lol) que je me mette en grève. Quand ils mettent toute la mauvaise volonté du monde à travailler , à un moment je ne prends plus sur moi, je me lève et je les informe que je ne perdrais pas « mon temps » avec eux, qu’ils ne veulent rien faire et bien soit , moi je m’en fous je sais lire,écrire etc… et je vais prendre mon café pour le reste de la matinée les laissant seuls dans la classe .
- personne, ne vient me suivre
- chacun reste à son bureau et essaie de travailler
- ils attendent que j’appelle pour le repas
- et l’après midi ,je retourne avec eux, comme si de rien n’était,
sauf que généralement,personne ne bronche dans ce cas, tout le monde travaille, demande de l’aide, des explications etc…
Bonjour Sylvie,
çà c’est super cette horloge !La flemmingite tout le monde l’a eu , mais en IEF dur dur à gérer.
La peur de rater,c’est une des failles de Melle J. qui l’avait déjà à l’école …
Merci de tes conseils .
Martine42
pas facile d’être parent instructeur, je te l’accorde volontiers , heureusement les bons jours sont plus nombreux que les mauvais
ma plus grande fierté , avoir appris à lire à Miss M et bientôt à Miss K ou avoir gravé quelques notions de grammaire chez Mr N
ça , ça n’a pas de prix et ça vaut toute les flemmingites de la terre